ÉGYPTE

HISTORIQUE DE LA MISSION DE L’ÉGYPTE - 2017

En 1976, Mgr Luis Suéha, prêtre copte catholique, fait des études à l’Université de Montréal et il profite de son séjour pour faire connaître les besoins de son pays à un groupe de Sœurs de la Providence. L'Évêque de Minia ayant appris que les sœurs sont intéressées, il se rend au Canada et il invite les sœurs à venir à Minia pour travailler à l’hôpital Mobara. Le conseil général répond positivement à sa demande et trois religieuses partent le 4 avril 1977. Il s’agit des sœurs Rolande Boulet, Marie- Marthe Brillant et Dolorès Blanchette.

Deux d’entre elles travaillent à l’hôpital et la troisième prendra en charge l’ouvroir de l’évêché et elle secondera les Sœurs Égyptiennes du Sacré-Cœur qui accueillent une trentaine d’enfants de 3 à 8 ans. Le 16 mars 1979 une quatrième, sœur Gisèle Bourgeois, s’ajoute au groupe communautaire.

 À l'issu du contrat de trois ans avec l’hôpital, les sœurs décident de quitter Minia et de retourner au Canada. Cependant, S.E. Mgr Egidio Sampieri, Vicaire apostolique d’Alexandrie ayant appris leur présence, n’accepta pas de les laisser partir et il leur demanda de prendre la responsabilité du sanctuaire de Ste-Rita à Alexandrie et d’occuper le couvent des Pères Franciscains attenant au sanctuaire. Le 29 mars 1980, elles s’installent donc à Alexandrie.

Un peu plus tard, S.E. Mgr Egidio Sampieri s’étant adressé au conseil général pour obtenir une secrétaire bilingue, sœur Colette Lord répond à l’appel et elle arrive à Alexandrie le 31 octobre 1980 pour travailler au secrétariat du Vicariat Apostolique d’Alexandrie.

En plus de l’accueil des pèlerins, les sœurs prennent la responsabilité du dispensaire qui est au rez-de-chaussée, sous la direction du Dr. Ramsès Riad.

De plus, le contact avec la population permet de se rendre compte des besoins, c’est pourquoi sœur Dolorès Blanchette décide d’ouvrir un ouvroir, en mai 1983, pour enseigner la couture et le tricot. L'arrivée de Mlle Hélène Faker, désireuse de connaître la Congrégation, a été un bon soutien pour le fonctionnement de l’ouvroir.

Mlle Faker a demandé son admission dans la Congrégation et le 7 décembre 1986, elle fit sa profession religieuse après deux ans de noviciat, dont une année canonique au Canada. Avec sa présence, des cours de catéchèse aux jeunes furent initiés.

Une autre activité importante est l’accueil et la visite aux pauvres. Grâce aux dons reçus, les sœurs peuvent aider financièrement une cinquantaine de familles dans le besoin.

En 1988, des jeunes filles provenant de familles pauvres sont accueillies à la résidence des religieuses. Elles poursuivent leurs études et reçoivent gratuitement logement, nourriture, vêtements, frais scolaires, soins médicaux, etc. Les sœurs sont aussi toujours disposées à répondre aux demandes d’aide aux malades à domicile.

 En l’an 2000, les Pères Franciscains décident de prendre la direction du sanctuaire et les sœurs doivent chercher un nouveau logement. Alors que sœur Gloria Keylor, supérieure générale et sœur Yolande Gagnon, supérieure provinciale étaient en visite, après maintes recherches, une belle occasion s’est présentée d’acheter une villa à Agami à 15 km d’Alexandrie. Elles continuent là les mêmes œuvres c’est-à-dire l’accueil de jeunes étudiantes pauvres, visites aux familles, aux malades, etc.

En 2005 quelques dames nous confiaient leurs enfants handicapés pour passer la journée et cette œuvre continua durant 5 ans. Nous avons aussi accueilli 23 jeunes enfants pauvres qui allaient au Jardin d’enfants

Dans la suite, plusieurs Sœurs de la Providence viendront passer quelque temps en Egypte et aideront à la mission des Sœurs qui sont présentes depuis plusieurs années.

Nous avons fait quelques fois des voyages en Haute-Egypte pour visiter les familles de nos jeunes filles et aussi en vue de faire une promotion vocationnelle pour des possibles vocations. Le voyage en voiture se fait habituellement en 8 heures à travers le désert de Sahara. C’est au cours de ces visites qu’en 1907 nos deux jeunes professes ont demandé leur admission au programme «Venez et voyez ». Il s’agit des soeurs Maria Nagui et Nagwa Gameel.

 En 2011, elles partent pour le Canada pour leur formation et pour étudier le français. En 2015, elles sont admises à la profession temporaire à la maison-mère. Elles continuent ensuite leurs études.

 Depuis 2013, sœur Hélène Fakher et sœur Colette Lord sont seules à Agami. Sœur Colette continue son travail au Vicariat apostolique d’Alexandrie comme secrétaire et trésorière. Sœur Hélène se dévoue à l’accueil des jeunes, dont quatre garçonnets et 8 fillettes. Ces enfants sont nourris et logés gratuitement et ils fréquentent l’école à Agami. Toutes leurs dépenses sont aux frais de la Congrégation grâce à la générosité du Provincialat. Sœur Hélène s’occupe de l’achat de la nourriture et de tous leurs autres besoins. De plus elle accueille les mamans pauvres à Noël, à Pâques, au jour de la fête des mères et de Mère Gamelin. Elle visite aussi des pauvres et quelques malades à domicile.

 En 2016, sœur Maria Nagui revient en Égypte pour se dévouer durant quelques temps à l’œuvre d’Agami tout en continuant ses études en langue arabe. Actuellement sœur Nagua Gameel est au Canada où elle se prépare à prendre son cours d’infirmière

Agami, Égypte, 2 juin  2017                 

 

 

Cameroun

Les premières Sœurs de la Providence missionnaires sont arrivées au Cameroun en 1970. Elles se sont établies à Étam Kuma, alors dans le diocèse de Yaoundé, et ont pris en charge le dispensaire, l’école normale, la catéchèse dans la paroisse et ont travaillé au Centre des handicapés fondé par le Cardinal Paul-Émile Léger.

En 1985, les Sœurs se sont retirées de ces deux endroits pour ouvrir un Centre de santé à Koudandeng, dans le diocèse d’Obala. Le Centre a été l’unique maison de la Providence au Cameroun jusqu’à l’ouverture du noviciat en 1991. D’abord établi à Otélé, le noviciat s’est retrouvé dans une maison récemment construite au village de Fébé en mars 1994.

Au cours des années passées au Cameroun les sœurs se sont impliquées dans la formation à la vie religieuse, en santé, en enseignement et dans différentes œuvres paroissiales.

 • Pastorale paroissiale : catéchèse, Mouvement des Brebis de Jésus, Mouvement   Coop Monde,  chorale, communion des malades; 


 • Promotion de la femme, grâce à des mini-projets et à l’achat de matériel;


• Aide à la scolarité des enfants les plus pauvres particulièrement des orphelins

au moyen de parrainage;

  • Visites à domicile ajouter et soin des malades.  

Les Associés Providence

 Comme les sœurs de la Providence, leur engagement consiste à collaborer selon leurs possibilités à proclamer la Providence et la tendresse de Dieu et à exercer une charité compatissante envers les plus démunis grâce surtout aux visites à domicile.

 Deux œuvres majeures ont marqué l’engagement des Associés Providence :Un  poulailler et un point d’eau

• Œuvre majeure des associées et associés Providence de Koudandeng, l’élevage et la vente de poulet.  Sœur Marie-Rose St-Amant s’est beaucoup impliquée dans l’œuvre du poulailler  qui sert à venir en aide à ceux et à celles qui sont dans le bes

• Un « château d’eau Providence » fut inauguré le 1er novembre 2014, gracieusement offert par la Fondation internationale Roncalli par l’intermédiaire des sœurs de la Providence. La Famille Providence s’est donc enrichie d’une nouvelle  œuvre, grâce à la Providence, sans qui rien n’eut été possible. L’image de Mère Gamelin sur le château d’eau Providence est visible du chemin. C’est une marque de reconnaissance et d’amour qu’ont les Associés Providence envers Mère Gamelin.

Les Sœurs de la Providence et les Associés Providence ensemble, ont su faire germer, dans le peuple, le bien que Mère Gamelin voulut semer sur toute la terre. 

Le 23 janvier 2016 marquait la fermeture officielle de notre maison  du Cameroun, en Afrique.  Sœur Annette Noel, supérieure provinciale, rendait grâce au Seigneur, en ces termes : « pour le demi-siècle  vécu au Cameroun par nos sœurs qui ont su défricher, s’adapter, répondre aux besoins des personnes, créer des solidarités, manifester la compassion en toutes circonstances, faire connaître la Communauté et Émilie et accueillir des aspirantes à la Vie religieuse ». Béni sois-tu, Seigneur, pour le passé vécu intensément et pour l’avenir dont ta Providence saura prendre soin. FIERTÉ ET ESPÉRANCE!

Sœur Diane Sarrasin, responsable du noviciat, s’exprimait ainsi : En ce moment de notre histoire de Congrégation, les Sœurs de la Providence ne vivent plus au Cameroun, mais le cœur camerounais et africain vit dans la Congrégation à travers les sœurs venant du Cameroun. L’esprit interculturel transcende les limites géographiques, notre histoire S.P. en témoigne. Le futur pourrait voir des sœurs poussées par l’Esprit et la Mission d’Émilie, se retrouver au Cameroun, peu importe si c’est leur pays d’origine ou si elles viennent d’un autre pays! Dans l’abandon au Dieu Providence et dans l’Action de grâce, nous vivons la réalité présente, disposées à accueillir l’avenir dans lequel nous sommes déjà en route.

---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Haïti

Bonjour Haïti

Après avoir vécu le grand séisme en 2010, les Sœurs de la Providence travaillant en Haïti ont passé une période à Montréal pour reprendre des forces en attendant qu’une certaine stabilité s’installe au pays. Aujourd’hui nos Sœurs sont de retour à la « Perle des Antilles » pour continuer la Mission Providence entamée en 1976. Voici les dernières nouvelles que l’une d’entre elles a bien voulu partager suite à leur retour en terre haïtienne.

 « La réparation et la construction de la résidence de la Cité Wilson, avance parfois à grands pas, parfois à petits pas. Présentement, les manœuvres sont à réaliser le plafond et la toiture de la maison principale et de la petite construction qui abrite la salle des employés, le dépôt et l’abri de la génératrice. Sœur Valiette ou moi allons faire un tour sur le chantier chaque jour.  Nous sommes contentes de l’avancement des travaux, malgré les pluies abondantes reçues récemment.

 Concernant le domaine pastoral, nous avons animé deux retraites vocationnelles depuis février.  Vingt-huit filles y ont participé.  Plusieurs se sentent  appelées  à la vie religieuse.  Mais ce n’est pas pour demain, car elles ont à terminer leur baccalauréat ou des études professionnelles ou bien à travailler 1 ou 2 ans pour aider la famille avant d’entrer.   

 Nous avons programmé depuis mars une Rencontre mensuelle de jeunes en recherche vocationnelle chaque mois.  Nous regroupons une vingtaine de filles chaque fois.  C’est vraiment encourageant.  L’arrivée de Sœur Mirlande est bienvenue en ce domaine.  Elle a commencé à co-animer des rencontres avec moi, et elle est vraiment douée pour cela.   En plus d’aider à l’animation vocationnelle, Sœur Mirlande a commencé à s’impliquer dans des camps de déplacés du séisme.  Il y a un gros travail à faire avec ces gens pour les soutenir et les aider à se prendre en main.

Nous avons eu un Congrès des religieux, religieuses, organisé par la CHR (Conférence Haïtienne des Religieux et Religieuses) durant la semaine de Pâques.  Le thème développé « Bâtir sur le roc dans la solidarité » nous a invités à nous questionner sur notre façon de mieux travailler en solidarité en Église et entre les diverses Communautés religieuses d’Haïti. 


Sœur Merci-Christ, notre supérieure, est bienveillante. Elle est attentive aux besoins du groupe, tout en étant conseillère pédagogique dans une école de notre paroisse.  Sœur  Valiette poursuit ses études en sciences comptables à l’Université et est très intéressée à ce qu’elle apprend et découvre.  Elle est également personne lien du groupe d’Associées et Associés Providence.

Sœur Germaine est avec nous depuis quelques semaines.  Elle fait un magnifique travail dans notre bibliothèque et elle procède avec méthode. 

 Nous comptons sur vos prières et votre support pour la continuité de la Mission Providence dans ce beau pays qu’est Haïti. »                                               

Sœur Ghislaine Landry, s.p. Port-au-Prince, 18 avril 2012

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1976 Mission à Milot, Haïti, jusqu’en 1983.

1977 Mission à Pont Sondé, Haïti, jusqu’en 1986.

1978 Mission à Rendel, Haïti, jusqu’en 1994.

1984 Mission à Sucrerie Henry, Haïti.

1999 Ouverture d’un noviciat à Port-au-Prince, Haïti.